Olivier Herbay, pianiste jardinier

« Vous dansiez ? J’en suis fort aise. Et bien ! Chantez maintenant. »

Cette célèbre phrase de La Fontaine, inversée pour la circonstance, résume l’essence de la pédagogie de Françoise Bussier.

Il n’est pas uniquement question ici du son de la voix. Je veux parler du chant intérieur, celui qui naît du ventre, plus savamment appelé dans le yoga « plexus solaire ».

Un jour, Youri Boukoff me dit ceci : « ce que l’oreille entend, la main le fait ». Françoise Bussier par ce fameux « chant de la terre », m’a appris à entendre.

Ayant fréquenté plusieurs conservatoires, dont le CNSM de Paris, j’ai appris beaucoup de choses, mais jamais l’essentiel. L’essentiel est cette chose ineffable qui libère du poids des contraintes, autant techniques que musicales.
L’obsession du pianiste pour le résultat, souvent atteint par la force et la violence, sans méthode, est une erreur.
Seules la douceur et la réflexion permettent d’évoluer dans le bon sens.

Ainsi, c’est par cette douceur que vous apprendrez à maîtriser votre instrument auprès de ce Maître.

«  Rien ne sert de courir, il faut partir à point  ».

Olivier Herbay

1er prix du concours international des grands amateurs de piano

Prix de guitare du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (classe d’Alexandre Lagoya)