Charles Kerivel, juriste

Françoise enseigne le piano. Celui que l’on entend, que l’on sent et qu’enfin on joue. Les choses les plus complexes sont ramenées à leur simplicité. Lorsque la tête emmène les mains [qui le lui rendent bien], corps et esprit s’associent naturellement dans la réalisation musicale. Une évidence. Méconnue ?

Son approche est logique, personnelle, originale et pragmatique. Les erreurs de ses élèves, elle les voit toutes, les sent toutes et s’en enthousiasme : elle-même les a commises, connaît leur cause, sait leur remède et perçoit leurs vertus. La répétition prend alors un tout autre sens, elle n’est jamais semblable, s’abreuve  toujours d’éléments nouveaux.  Enfin, le jeu se trouve simplement soutenu et libéré.

Pour transmettre, Françoise rit, écoute, moque, gronde, joue… Pour tout âge et pour toute heure, notre maître trouve les mots et la posture nécessaires, nous comprend pour se faire comprendre.